vendredi 16 mars 2018

La question des bébés génétiquement modifiés


  Bonjour à toutes et à tous,
Je suis ravie de vous retrouver enfin pour un nouvel article !


Dans cet article, je voudrais aborder avec vous un sujet qui implique nombre de questions éthiques, celui des bébés génétiquement modifiés.
En effet, sur les «ciseaux génétiques» CRISPR, dernier outil de modification de l'ADN, il nous faut un débat ouvert et intense, capable de donner de la voix aux diverses positions  morales, souvent contradictoires et regroupant à la fois les experts et les non-experts c’est-à-dire l’ensemble des citoyens.
D’ailleurs pour les plus scientifiques  ou même pour les curieux,  vous pouvez prendre connaissance du principe dans le lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=bYVE05egjPg&feature=youtu.be

Ces bébés sont souvent surnommés «bébés sur-mesure» ou «bébés OGM» car il s’agit bien ici d’accepter de modifier le génome d’êtres humains, non seulement au niveau technique, mais également sur le plan éthique. Ainsi nombreuses sont les personnes qui crient désastre à la simple allusion de cette expérience, alors aux vues de tant de réserves une prohibition de cette expérience apparaît comme étant l’unique solution, mais quant à regarder de plus près, on réalise qu’il existe certains enjeux à prendre en compte.
En effet le but premier de cette modification de l’ADN est à profit de mutations dangereuses résultant à des maladies génétiques pouvant causer la mort comme la cardiomyopathie hypertrophique, une maladie cardiaque héréditaire pouvant provoquer la mort suite à un simple effort physique.
En 2015, des essais ont été effectués en Chine sur des embryons humains non viables, puis avec davantage de succès en 2017 en Chine et aux États-Unis sur des embryons humains viables. La recherche a également été autorisée au Royaume-Uni et en Suède, où le génome d’embryons sains avait pour la première fois été modifié.
D’ailleurs des chercheurs ont réussi à traiter des embryons mais qui ne sont restés en vie que quelques jours car de nos jours aucun de ces embryons ne doivent être transplanté dans l’utérus d’une femme comme aucun  fond public n’est autorisé à financier le projet.
Quand j’ai appris qu’il existait certaines restrictions tout comme vous êtes en train de le découvrir, je fusse soulagée mais ce soulagement n’a duré qu’un court instant car je ne sais pas pour vous mais moi je me pose la question du fait que bien qu’il existe des restrictions, comment savoir qu’elles seront respectées tandis que ceci serait une révolution. Pourquoi alors les scientifiques s’arrêteraient alors en si bon chemin ? Ainsi cette technique pourrait résulter à des bébés génétiquement modifiés juste afin de choisir la couleur de leurs yeux, de leurs  cheveux ou d'avoir un meilleur physique ou encore d’augmenter leur force.
C’est pourquoi les groupes religieux de la société ont un regard pessimiste sur cette expérience qu’il trouve d’aucune façon naturel même s’ils prennent en compte les avancés scientifiques.

Doit-on alors autoriser la modification génétique des embryons humains? Ou est-il  préférable de l'interdire ? Ou alors de l'autoriser qu’en cas de maladies rares, voire l'autoriser pour permettre aux futurs humains d'êtres plus forts, plus intelligents et plus beaux, comme dans la célèbre science-fiction Bienvenu à Gattaca ?


Cependant s’il on arrive à avoir un débat, ne serait-il pas inutile du fait qu’il ne serait que querelles politique, morale et religieuse ? Mais peut-on l’envisager comme condamné à une époque où nous avons tant d’exemples qui nous montrent que qu’on le veuille ou non, l’avancée scientifique sera réalisé et qu’ainsi nous ne pouvons que nous informer davantage,d’explorer prudemment en l’encadrant juridiquement et ainsi d’essayer de protéger tout de même la bioéthique tout comme on tente de le faire avec la fécondation in-vitro. En effet, tout comme les bébés génétiquement modifiés, les «bébés éprouvettes» avaient aussi créés un scandale et aujourd’hui de nombreux couples peuvent enfin fonder la famille qu’ils espéraient mais qu’ils n’auraient pu avoir. Cela a encore été de même pour la transplantation cardiaque mais qui a sauvé par la suite tant de vies.
Ainsi, par la suite modifier le génome d’un être humain n’apaiserait-il pas les tensions une fois ses actions thérapeutiques concrétisées.
 De plus, pourquoi privée une quelconque futur personne d’une vie saine en la condamnant avec sa maladie incurable. Ainsi comme le dit le professeur GRIFFIN une autre question se pose : « Est-il moralement juste de ne pas agir si nous avons la technologie pour prévenir ces maladies mortelles? ». 

Nous vous avons interrogés et voici vos réponses:


 La question était : « Que pensez-vous du fait de modifier le génome d’êtres humains ? »

« Ceci est une bonne chose quand il s’agit de soigner des maladies mais complètement absurde si c’est juste pour sélectionner des traits de caractères : « je veux une enfant avec des yeux bleus, cheveux bonds, plus intelligent que les autres ». »
« Ce n’est pas naturel, donc à bannir ! »
« Les seuls qui pourront profiter de cette technique sont ceux qui en auront les moyens. Les plus riches auront les meilleurs gènes ! Et nous dans tout cela ? »
« Très bien pour prévenir plutôt qu’essayer de guérir des maladies mais si cela est mise en place rien ne nous affirment que ce projet ne sera par la suite utiliser pour des raisons absurdes… »

Et vous, quel est votre avis ?




   Voilà, s’en est fini pour cet article qui avait pour terme centrale : la Bioéthique. N’hésitez  pas à laisser un commentaire concernant  l’article car toute critique constructive nous aide à nous améliorer ou encore donnez-nous votre avis sur ce sujet.
Je vous retrouve très bientôt et surtout n’oubliez pas que nous sommes le monde de demain et  que nous avons l’obligation d’agir pour un Monde meilleur !



Chloé,
Lycéenne de la Patrie.


jeudi 15 mars 2018

La question du don d’organes

      Bonjour à tous !
Je m’appelle Zoé, et c’est mon premier article écrit sur notre blog (le premier était une vidéo sur la laïcité).
Aujourd’hui, je vais aborder la problématique du don d’organes, qui est de plus en plus sujette à débats depuis ces 100 dernières années. Tout d’abord, je vais étudier ce qu’est le don d’organe, ainsi que les conditions nécessaires à sa réalisation, puis nous verrons les dérives qu’il peut entrainer et enfin, j’aborderai les raisons pour lesquelles il est très controversé.

Qu’est ce que le don d’organes ?
Le don d’organes est le prélèvement d’organes (foie, rein, etc.) ou de tissus (comme par exemple la moelle osseuse) sur un individu décédé ou même vivant, lorsque ce prélèvement n’affecte pas le bon fonctionnement de son organisme. Ce don d’organes est effectué dans le but de réaliser une transplantation de l’organe prélevé sur un patient dont l’organe est gravement atteint, et menace sa vie.

Le don d’organes après la mort (nécessairement cérébrale) est appelé don d’organes post mortem, et le don d’organes d’un individu vivant est le don d’organe de son vivant. L’individu donnant l’organe est appelé « donneur » et celui sur lequel est effectuée la transplantation est le receveur. 

Le don d’organes de son vivant concerne essentiellement le rein et, dans une moindre mesure, un lobe de foie. En effet, l’absence de ces organes n’est pas handicapante pour l’Homme.


Comment se déroulent les étapes du don, du prélèvement à la greffe ?




Quels organes peut on donner ?


On prélève souvent plusieurs organes sur le corps d’un donneur. En fonction de leur état, les organes suivants peuvent être prélevés :




Quelles sont  les conditions nécessaires au don d’organes ?

Une personne majeure vivante, volontaire et en bonne santé peut donc donner un rein ou un lobe de foie dans les conditions définies par la loi. Avant 2011, seuls les parents du patient nécessitant la greffe étaient autorisés à effectuer un don mais loi sur la bioéthique du 7 juillet 2011 permet à un fils ou une fille, un frère ou une sœur du receveur, son conjoint, ses grands-parents, oncles ou tantes, cousins germains et cousines germaines ainsi que le conjoint du père et de la mère de lui faire un don de rein ou de lobe de foie.  De plus les personnes démontrant une relation stable avec le receveur depuis au moins deux ans ont aussi le droit de lui donner un organe.

  Le candidat au don d’organes doit subir une série de tests médicaux : des examens cliniques, radiologiques et biologiques pour s'assurer de la compatibilité et de l'absence de risque pour le donneur et pour le receveur.
Malgré les progrès en médecine à ce niveau, la recherche de la meilleure compatibilité possible entre un donneur et un receveur de rein est une règle fondamentale de la sélection des donneurs vivants potentiels. 
De plus, le candidat au don d’organes doit réaliser de nombreuses démarches pour pouvoir être éligible : l'information sur les risques et les conséquences éventuelles du prélèvement délivrée par l'équipe médico-chirurgicale, l'expression de son consentement devant un magistrat et la convocation du donneur par le comité « donneur vivant » qui autorise ou non le prélèvement.

Le don d’organes est gratuit.



Cette vidéo sur qui peut donner son rein à qui résume toutes les conditions du don de son vivant : 

Pour le don d’organes post mortem, en France la loi du consentement présumé considère tout citoyen comme donneur potentiel : en effet, si l’individu de son vivant n’a pas manifesté son refus, il est automatiquement considéré comme donneur potentiel d’organes et de tissus. Comme pour le don d’organes de son vivant, une série de tests, notamment pour vérifier la compatibilité avec le corps du receveur, sont effectués sur le donneur. Seuls les organes en parfaites santé peuvent être donnés : finalement, c’est le cas de peu d’organes prélevés.

  Les prélèvements post mortem peuvent être effectués dans l’optique du don, ou à des fins scientifiques, où l’individu « donne son corps à la science » et permet aux scientifiques de s’en servir pour l’étudier.
Chez le mineur ou le majeur incapable décédé, l'article L 771-8 du code de la santé ne permet le prélèvement d'organe que dans le but du don : il faut l'autorisation de chacun des représentants de l'autorité parentale ou du représentant légal pour le majeur incapable.


Quelles sont les dérives possibles du don d’organes ?
Tout d’abord, les greffes d’organes ne fonctionnent pas à chaque fois, et l’individu receveur à de très fortes chances de rejeter le greffon : en effet son système immunitaire ne le reconnaît pas, et le considère donc comme un élément étranger, comme une maladie, qu’il faut exterminer.
Ensuite, par opposition au don, certains individus peuvent tenter de vendre leurs organes. Cette activité est illégale en France, mais autorisée dans certains pays. Cette problématique entraine un débat houleux : les partisans de la vente d’organes pensent qu’elle permettrait d’empêcher les trafics (voir paragraphe suivant) et les vols d’organes, ce qui améliorerait les conditions sanitaires. De plus les partisans considèrent cette interdiction comme une atteinte à la liberté de chacun de disposer de son corps. Les opposants, eux, considèrent que les organes ne sont pas une marchandise. Le corps humain en France est légalement placé hors du commerce ce qui justifie l’interdiction de la vente d’organes.

  Le trafic d’organes est l’exercice illégal de la vente d’organes. Le commerce illégal d'organes s’effectue particulièrement au sein des populations vulnérables et pauvres, souvent dans des pays peu ou très peu développés. Il est souvent exercé par des réseaux mafieux, en raison des difficultés à se procurer des organes et des risques encourus pénalement La Chine, l'Inde, le Pakistan l'Egypte, le Brésil, les Philippines, la Moldavie et la Roumanie sont les pays où le trafic est le plus important.

  Une autre dérive du don d’organes est le prélèvement d’organes forcés, notamment en Chine. Les conditions de ce phénomène sont encore obscures, mais de nombreuses enquêtes démontrent l’existence de cette pratique, encouragée par les autorités militaires, les hôpitaux militaires les forces de sécurité et la police militaire.


Quels sont les débats sur le don d’organes ?
Le don d’organes est sujet à de nombreux débats.
Tout d’abord les dérivées du don d’organe comme le trafic d’organes sont très réprimandées.
Par exemple, la Déclaration d'Istanbul qui a été créée lors du Sommet d'Istanbul sur le trafic d'organes et le tourisme de transplantation, a eu lieu du 30 avril au 1er mai 2008 à Istanbul, en Turquie. La Déclaration met en lumière les questions relatives au tourisme de transplantation, à la vente et au trafic d'organes. Elle fournit des directives éthiques encadrant le don et la transplantation d'organes. Depuis la création de la déclaration, plus de 100 pays ont renforcé leurs lois luttant contre le commerce illégal d'organes, comme Israël, les Philippines et le Pakistan.

  De plus, certaines religions sont réticentes au don d’organes. Même si officiellement, la plupart des religions autorisent le don d’organes sous certaines conditions, des nombreuses communautés religieuses y sont opposées. 

Zoé

La question de la pilule contraceptive



            Bonjour à tous,
  Le principal thème de ce trimestre est l’Ethique. C’est pourquoi aujourd’hui, je vais aborder la question de la pilule contraceptive. De sa légalisation à sa remise en question…je vous dévoilerai les secrets de ce mode de contraception, très convoité par les femmes (lors des premières générations de comprimés) mais de plus en plus délaissé.  


  La pilule contraceptive est un mode de contraception par voie orale qui se présente sous forme de comprimés. Ces comprimés contiennent des hormones, qui vont agir sur les ovaires en bloquant leur fonction d’ovulation. Si aucun ovule n’est produit, alors les spermatozoïdes n’ont rien à féconder. La plupart des pilules associent deux types d'hormones, identiques à celles produites par la femme : l'œstrogène et la progestérone, hormones participant au cycle de la femme.
Cependant ce mode de contraception, longtemps considéré comme indissociable de la liberté sexuelle, n’a plus la préférence des Françaises depuis 2012.




  En effet, la pilule a longtemps été un mode de contraception convoité. La légalisation de la pilule contraceptive (proposition de loi du député Neuwirth) en France a été votée à l'Assemblée le 19 décembre 1967 au terme d'un processus lent et difficile. A cet instant précis, la femme s’est affranchie des règles de la Nature et a enfin pu jouir d’une liberté sexuelle. En effet, ce mode de contraception offre de nombreux avantages. Par exemple il : 

-empêche la grossesse (fiable à 99%) -diminue les saignements       -atténue les douleurs provoquées par les règles -diminue le risque de cancer des ovaires 



Cependant ce mode de contraception orale est de plus en plus délaissé. En effet, même s’il est vrai que la prise de ces comprimés présente des avantages notables, elle présente néanmoins divers inconvénients et effets secondaires, certains pouvant nuire au bon fonctionnement de l’organisme. Quelques exemples sont déclinés ci-dessous.
La pilule contraceptive peut :
  -           augmenter l’appétit (d’où la prise de poids)
-          provoquer de l’acné
-          augmenter le risque thromboembolique (mais cela reste un cas rare)
-          provoquer des nausées
-          provoquer une dysménorrhée (menstruations douloureuses)
-          éveiller des maux de tête
-          jambes lourdes
-          engendrer une mastodynie  (douleurs mammaires)
-          déclencher une aménorrhée (absence de menstruations)
Et elle ne protège pas des IST (Infections Sexuellement Transmissibles).

Comment en est-on arrivé à cette désaffection de la pilule contraceptive ?
Rappelons qu’en 2010, 45% des femmes utilisaient ce mode de contraception. Elles ne sont plus que 36.5% en 2017, et ce recul est d’autant plus marqué chez les femmes de moins de 30 ans. Comme le dirait Loup Besmond de Senneville, serions-nous arrivés à une « génération anti-pilule » ?
Cette désaffection de la pilule contraceptive s’est manifestée pour la première fois suite aux scandales sanitaires de 2012. En effet, à cette période, 130 femmes portent plaintes contre des laboratoires pharmaceutiques, accusés de « favoriser de  graves pathologies veineuses et artérielles ».  
     Suite à ce scandale de nombreux débats sont survenus, amplifiés par la parution de l’ouvrage J’arrête la pilule de Sabrina Debusquat. Cette journaliste décrit «deux générations qui ne se comprennent pas : la première s’est libérée sexuellement à travers la chimie, la seconde est libérée mais veut s’éloigner de la chimie».




En septembre, un sondage IFOP, publié dans le magazine Elle, montrait ainsi que pour 75 % des femmes, « la prise de pilule n’est pas sans danger et peut provoquer de graves problèmes de santé ».

    Cependant, la pilule contraceptive reste le premier moyen de contraception des françaises, selon une étude de Santé public France.


    En conclusion, la légalisation de la pilule contraceptive a permis aux femmes d’acquérir une plus grande liberté sexuelle…parfois au détriment de leur santé comme peuvent en témoigner certaines recherches scientifiques.


Sources :

Salomé

mardi 13 mars 2018

Le génocide des homosexuels en Tchétchénie

Bonjour à tous les lecteurs.

   Je vais aujourd'hui parler d'une question importante du monde actuel. En effet, il s'agit non seulement d'une question éthique, mais également d'une question humaine. Je traiterais ainsi de l'homosexualité et le génocide des homosexuels en Tchétchénie.   
Tout au long de cet article, je vais utiliser le mot "homosexuel"  pour désigner les personnes ayant des attirances pour le même sexe afin de généraliser mais toute autre orientation sexuelle différente de l'hétérosexualité  sont à prendre en compte puisque l'attirance de quelqu'un envers le même sexe est présente. 

    L'homosexualité, c'est une orientation sexuelle caractérisée par l'attirance affective et/ou sexuelle d'une personne envers une autre personne du même sexe. L'homosexualité est de nos jours beaucoup mieux acceptée qu'il y a quelques années mais cependant beaucoup de discriminations subsistent et énormément de personnes sont victimes d'insultes, d'harcèlement, de remarques homophobes, et plus encore...Par exemple, 90 pays sont contre l'homosexualité, et 13 d'entre eux emprisonnent les hommes et les femmes ayant eu des relations homosexuelles, voir même les tuent. Cela représente plus  de  50% des pays du monde ! 






Les pays concernés se trouvent en grande partie au Moyen-Orient ou en Afrique.

    Il faut pouvoir différencier l'ouverture à l'homosexualité, la tolérance et l'interdiction.
  Les pays ouverts à l'homosexualité, en particulier situés en Europe et en Amérique ne voient aucun problème aux relations homosexuelles que les personnes de leur peuple pourraient avoir. De plus, certains de ces pays ont aujourd'hui légalisé le mariage homosexuel, qui est une lutte constante pour les défenseurs de l'homosexualité. Ils sont moins de 25 pays du monde. 
  Les pays tolérants à l'homosexualité, situés en Amérique Latine par exemple et dans quelques parties de l'Asie ne condamnent donc pas cette orientation sexuelle mais la plupart des citoyens de leur peuple sont homophobes.
  Pour finir, les pays interdisant l'homosexualité. Dans plus de 13 pays l'homosexualité est illégale. Cela signifie que pour eux, l'amour entre deux personnes du même sexe est un crime. On peut notamment citer le Soudan, l'Iran, l'Arabie saoudite, le Yémen, la Mauritanie, le Qatar, les Etats Arabes Unis, le Pakistan, les douze états du nord du Nigéria et le sud de la Somalie. 

  Les habitants homosexuels des pays interdisant l'homosexualité sont donc obligés de se cacher, d'agir comme les hétérosexuels et de tromper leur vraie nature. 
 Parlons alors de la Tchétchénie.


La Tchétchénie est une région musulmane au Sud de la Russie.
 Il y a quelques mois, un événement a marqué les populations. En effet, la Russie a publié dans le journal Novaïa Gazeta des témoignages accablants d'homosexuels qui expliquent ce qu'ils subissent dans leur région. Les victimes expliquent qu'elles sont détenues dans des lieux tenus secrets où ils sont traités inhumainement et torturés. 
 J'ai pu recueillir quelques mots d'un homosexuel qui a subi ces tortures. Il provient du site :
http://www.lepoint.fr/monde/tchetchenie-les-gays-pourchasses-et-tortures-07-08-2017-2148561_24.php.
Il dit:
 "Tous les jours, des homosexuels étaient internés. Notre cellule était très petite et on devait s'y entasser à 15 ou 16. On ne pouvait ni manger, ni marcher, ni dormir. Il m'est arrivé d'être battu par 7 ou 8 gardiens. A coups de botte, car ils disaient qu'ils étaient dégoûtés de nous toucher avec les mains. Ensuite, ils ont commencé à me battre avec des tuyaux en plastique."
 Les homosexuels sont donc torturés, harcelés pour avouer leur homosexualité mais peuvent aussi être tués. C'est ce qu'explique un certain Zurab: 
 "Ils torturent à l'électricité et privent de nourriture. Le soir, au lieu de jeter les restes de leur nourriture aux ordures, ils les jettent dans les cellules. Ce n'est pas pour nourrir les prisonniers, c'est pour les voir humiliés à se repaître de leurs restes. [...] Certains auraient préféré qu'on les tues tout de suite plutôt que d'avoir à subir cela. Ils les battaient horriblement et leur envoyaient des décharges électriques."

  À travers ces témoignages, nous pouvons ressentir la souffrance de ces personnes. Les tortures qu'elles subissent ne sont pas humaines. 
  Même si quelques uns réussissent à s'échapper ou sont retrouvés par les russes, ils sont très peu; à peine une dizaine. Ils arrivent à témoigner de la situation au monde entier, mais ils sont contraints de garder l'anonymat, surtout en Russie, car ce sont des personnes en danger de mort.

  Face à ces actes, les internautes se sont dressés sur twitter. Les hommes politiques ont également réagi, comme Emmanuel Macron ou Benoît Hamon. Des pétitions ont notamment été mises en place pour que le phénomène prenne de l'ampleur et alors atteindre les grands groupes, comme les ONG, l'ONU et l'UNESCO pour qu'elles puissent agir.






 Cependant, à ce jour plus aucunes nouvelles ne sont données et ces actes sont totalement occultés. Et même si ces scandales ont éclatés en Tchétchénie, beaucoup d'autres pays renferment des tortures contre homosexuels encore cachées. 


Résultat de recherche d'images pour "l'homsexualité en tchetchenie"
Des manifestants contre l'homophobie en Tchétchénie, traitant le président Kadyrov de meurtrier


  D'un point de vue éthique, torturer quelqu'un en fonction d'une pensée ou à cause de ce qu'il est par nature n'est pas moral. Il semble impensable et injuste de punir quelqu'un parce qu'il aime et est aimé. L'amour est indispensable dans notre société actuelle, qui différencie de plus en plus les personnes en les plaçant dans des cases. L'homophobie n'a donc pas lieu d'exister de nos jours car les populations doivent évoluer avec leur temps.
 Pour lutter contre l'homophobie quotidienne, des marches sont organisées; notamment les gay pride, des campagnes sont organisées pour sensibiliser les gens, comme par exemple l'association LGBTQ+ du Brésil,...Il existe même une journée internationale de lutte contre l'homophobie, le 17 mai. Des lignes téléphoniques sont mises en place; comme en France le 01 48 06 42 41, qui peut vous aider si vous ressentez le besoin de parler d'un harcèlement homophobique ou si vous avez des questions...

   Si vous souhaitez être éclairés sur ce sujet, demandez moi, je répondrais à vos questions dans la mesure du possible.
Je vous remercie pour cette attention et n'oubliez pas, personne ne doit se sentir isolé de notre société à cause d'une orientation sexuelle, d'une couleur de peau, de difficultés quelconques comme un handicap...Toutes formes de discriminations sont graves et peuvent détruire des vies.

  Maëlys.

La question des bébés génétiquement modifiés

  Bonjour à toutes et à tous, Je suis ravie de vous retrouver enfin pour un nouvel article ! Dans cet article, je ...